Je vais vous parler des
nombreuses déceptions que j'ai eues avec les médecins généralistes.
Il se trouve qu'il y a quatre ans environ, je me sentais fatigué et déprimé sans savoir
pourquoi. Cet état se répercutant sur ma vue, mon premier réflexe a été de prendre rendez-vous en urgence chez mon ophtalmologue qui s'avère être une femme.
Et puis avec mon ancienne généraliste tout a commencé en Septembre 2009, lorsqu'on a fait connaissance
notre entretien aura duré 40 minutes au bout desquelles je lui ai expliqué qu'est ce qui m'avait poussé à changer de médecin elle aura pris le temps de m'écouter je lui ai dit ce que j'attendais
de mon médecin, c'est elle aussi qui m'aura entièrement refait mon protocole de 100% pour que mes problèmes de vue qui découlent de mon épilepsie soient pris en charge et à partir de là je ne
sais pas ce qu'il s'est passé j'ai commencé à sympathiser avec elle, et puis elle aura une attention à mon égard qui ne m'a pas laissé de glace en fait elle aura été le seul médecin qui aura
toujours tenu compte de mes problèmes de vue à tel point que je n'ai jamais eu besoin de lui demander de m'allumer sa lampe de bureau car elle le faisait machinalement sans que je ne lui demande
rien.
Ensuite dès la première consultation elle m'aura présenté les choses d'une manière peu ordinaire en me disant
qu'elle avait un grand défaut qui était qu'elle aimait bien parler avec ses patients de manière à mieux les connaître, quand elle m'a dit ça je me suis dis en moi-même que si tous les médecins
avaient ce genre de défauts le monde serait parfait quelques consultations plus tard elle me dira qu'elle n'était pas là que pour me prescrire des médicaments mais aussi pour m'écouter si jamais
je ressentais le besoin de parler.
Lorsqu'elle m'a annoncé son départ c'était comme si elle venait de m'arracher une partie de moi-même à ce
moment là on m'aurait annoncé la fin du monde que ça n'aurait pas pu être pire suite à ça s'en sont suivi les crises de larmes et d'épilepsie dont je lui ai ensuite parlé.
Le jour de son départ je suis passé lui dire au revoir et là après quelques minutes de conversation c'est là
qu'elle me dit la chose suivante : je ne suis peut-être pas un excellent médecin mais je privilégie le côté humaniste de ma profession et puis là je constate dans son regard une certaine
nostalgie qui ne me laissera pas de glace.
Encore aujourd'hui il m'arrive de penser tellement fort à elle que je revois son image dans ma tête
comme si elle était là devant moi.
J'ai vraiment le don de m'attacher aux personnes qui n'ont rien à voir avec moi qui seront de positions
sociales totalement différentes de la mienne en fait on vit dans deux mondes différents et elle vit dans un monde où je n'ai pas le droit d'entrer mais pourquoi me suis je autant attaché à ce
médecin ? Suis je vraiment prêt à souffrir constamment pour des amities qui n'auront jamais la moindre chance d'aboutir ? Le pire c'est que dès le début j'ai de suite sympathisé avec elle juste
parce qu'elle aura eu des paroles agréables, il n'y a vraiment qu'une personne bête comme moi pour m'attacher autant.
Et récemment la même situation se reproduit avec mon orthoptiste lorsqu'elle m'annonce qu'elle ne viendra
plus travailler ici dans la ville où j'habite on dirait presque que j'ai le don de faire fuir les personnes. Je ne parle que des sentiments que j'ai ressenti pour ces deux médecins là parce
que je ne tiens pas à parler de mes nombreuses déceptions avec mon premier généraliste qui lui était un homme mais qui n'acceptait pas le moindre reproche, la moindre question, voyez-vous lorsque
j'ai changé de médecin traitant au départ je ne savais ce qu'il allait se produire j'ai changé de médecin pour diverses raisons la première remonte à une histoire qui date d'il y a à peu près 4
ans je me sentais fatigué et déprimé sans savoir pourquoi, premier réflexe quand j'ai vu que cette fatigue se répercutait sur ma vue ça été de prendre rendez-vous en urgence chez mon
ophtalmologue qui coincidence s'avère être elle aussi une femme là en quelques jours elle me fixe rendez-vous, me revoit en consultation et me fait passer un bilan ophtalmologique complet au
bout duquel elle m'annonce que ma vue n'avait pas bougé depuis plus de 5 ans et là je lui explique néammoins les symptômes que je ressentais et là elle me dit que c'était sans doute une
grande fatigue d'ordre général, c'est vrai qu'à l'époque j'avais du mal à dormir la nuit je ne dormais pas la nuit je m'endormais ensuite à l'heure où j'avais l'habitude de me lever là
premier réflexe que j'ai eu avant d'aller voir mon premier généraliste ça été de passer par ma pharmacie pour voir si elles pouvaient éventuellement me délivrer de la vitamine C pour me booster
et puis lorsque je leur explique les symptômes que je ressentais c'est là que l'une des pharmaciennes me dit qu'en fait la vitamine C n'arrangerait rien dans mon état car elles
ressentaient en moi une déprime plus qu'une fatigue et me conseillèrent de consulter mon médecin traitant, lorsque je vais le consulter il me dit tu nous fais un début de
dépression nerveuse tu es un peu comme ta mère tu déprimes très facilement et puis il me propose un traitement pendant 6 mois à base d'anti-dépresseurs quelques mois s'écoulent et
rien ne s'arrange voir même l'inverse mes parents sont contre le fait que je prenne ces médicaments alors moi un jour j'en parle à ce médecin et lui demande d'expliquer à mes
parents pourquoi il m'avait prescrit ces médicaments, lorsqu'il appelle mes parents la seule chose intélligente qu'il trouvera à faire ce sera d'aller dire à mes parents que j'aurais été lui
dire que mes parents ne m'aimaient pas là ça aura été pour moi le début d'une longue descente aux enfers car là mes parents le croyaient plus à lui qu'ils ne me croyaient moi et puis pendant
plusieurs jours voir même plusieurs semaines ils ne m'adressaient plus la parole c'était à peine s'ils osaient encore me regarder, quelques années se seront écoulées mais ça n'empêchera
pas mes parents de me renvoyer constemment cette histoire en pleine figure.
Récemment, il y a pour être précis 2 ans ce généraliste aura commencé à commettre des erreurs avec mes
médicaments que je ne manquerais pas de lui signaler une fois deux fois et rien n'y fait il continue les mêmes erreurs et puis au bout de la troisième fois je vérifie l'ordonnance sous son
nez et là je remarque qu'il aura oublié de marquer la validité de l'ordonnance quand je le lui signale la seule chose qu'il trouvera à me dire c'est Paulo tu ne veux pas m'apprendre à faire mon
métier si tu veux je te laisse ma place, à ce moment là je me suis dis en moi-même tu as vraiment de la chance que l'on ne soit pas que tous les deux car là tu verrais de quel bois je me
chauffe.
Et voilà comment j'ai connu ensuite mon ancienne généraliste qui elle ne m'aura jamais engueulé
parce que je lui aurait signalé une erreur ou un oubli, la règle d'or que l'on s'était fixé l'un et l'autre s'était d'être honnête et franc l'un envers l'autre.
Je précise au passage que lorsque je l'ai connu j'avais déjà arrêté ces anti-dépresseurs qui ne
m'auront jamais aidé car deux ans plus tard on se rendra compte avec mon ophtalmologue et mon orthoptiste que ma fatigue visuelle était dûe à un manque de gymnastique de mon oeil droit car
c'est lui qui doit travailler pour deux et malgré le fait de n'avoir que 3 dizièmes de cet oeil.
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